Toutefois, n'allez pas imaginer que ces positions relèvent du contorsionisme ou de l'acrobatie. Elles sont connues du plus grand nombre, même si certaines d'entre elles méritent d'être redécouvertes.
64 Façons d'Aimer
Cette réputation des postures irréalisables est trompeuse et peut éventuellement s'expliquer par le fait que les artistes peintres qui ont mis en scène le Kâma-Sûtra ont, selon les canons de la beauté de l'époque, alambiqué ces postures à l'envie.
Dans le premier billet, nous avons découvert les premières postures des préliminaires. Attardons-nous maintenant sur les positions amoureuses qui ont fait le succes et la renommée du Kâma Sûtra.
La Position Béante
Cette posture ne permet pas à la femme de ressentir un plaisir maximum car son clitoris n'est pas ou peu stimulé à cause des cuisses qui barrent le passage à son partenaire. En revanche, elle offre l'avantage à l'homme de pouvoir jouir, visuellement, des courbes de sa partenaire mais aussi de caresser ses seins pour augmenter son plaisir.
Pour varier la profondeur et l'intensité de la pénétration, il suffit à la femme de changer l'inclinaison de ses cuisses. En relevant de plus en plus ses jambes, la femme permet une pénétration plus importante.
Avant cela, il est fortement recommandé de s'être livré à de longs préliminaires ou d'utiliser un lubrifiant afin que le vagin de la femme soit parfaitement lubrifié et dilaté.
Cette precaution prise, les délices qui en découlent sont infinis...
Si vous décidez d'unir vos mains, ce contact amoureux devient particulièrement fort !
Cette posture est spontanément l'une des union préférées des amants.
Cette precaution prise, les délices qui en découlent sont infinis...
Si vous décidez d'unir vos mains, ce contact amoureux devient particulièrement fort !
Cette posture est spontanément l'une des union préférées des amants.
La position de la femme d'Indra
Pour réussir cette posture, il convient d'être tout à la fois souple et très attentifs aux réactions de l'autre car la pénétration est très profonde.
La femme appuie ses pieds sur l'abdomen de son amant et peut ainsi réguler la profondeur de la pénétration ainsi que le rythme. Lui en agrippant ses cuisses avec ses mains, peut aussi varier la fréquence du rapport. Lorsque la fréquence idéale est atteinte, l'homme peut caresser la poitrine de sa partenaire à loisir ou s'il le désire opérer plusieurs griffures sur les cuisses, les mollets et/ou les fesses.
Pour la petite histoire, cette position fut nommée en l'honneur d'Indra, le roi des dieux hindous. Indrani était son épouse et les descriptions que l'on trouve d'elle dans les anciens écrits védiques, la qualifient d'une beauté et d'une élégance remarquable.
La position Serrante
L'homme ou la femme est étendue sur le dos. L'autre couché sur lui, ses jambes reposant sur les siennes. Très tendre, cette posture permet une réelle intimité de la totalité des deux corps amoureux. Les jambes enlacées accentuent encore cette sensation. les deux visages se faisant face à la même hauteur permettent de varier les baisers.
Cette position est souvent pratiquée par les amants ne souhaitant pas une pénétration immédiate, préférant jouer à l'union sans la réaliser vraiment. Dans ce cas le sexe de l'homme prend place entre le creux des cuisses de sa partenaire se faisant caresser, câliner de façon inhabituelle.
Dès lors où les amants souhaitent approfondir leur amour, la femme se met sur le dos et permet à l'homme de la pénétrer. Cette posture garantit une pénétration importante ainsi qu'une stimulation clitoridienne de qualité.
Cette posture que l'on aurait pu désigner sous le nom de l'écuyere offre une multiplicité d'avantages et doit être effectuée, au départ avec précaution. L'homme couché ou assis est loin de dominer le combat amoureux. C'est donc la femme qui règle le rythme de l'union ainsi que la profondeur et la pénétration grâce à ses reins. De même elle posséde toute latitude pour se caresser les seins ou le sexe, ainsi que les bourses de son partenaire.
L'homme lui peut en profiter pour embrasser sa partenaire. La réussite de cette posture réside dans le fait que la femme doit posséder des muscles vaginaux les plus puissants possibles afin d'emprisonner fermement le pénis qui au final augmente encore l'excitation des deux partenaires jusqu'à la jouissance.
Une posture idéale pour toutes les femmes clitoridiennes.
Une amazone peut chevaucher sans fatique son fringuant destrier jusqu'à parvenir au sommet du plaisir !
La position du Lotus
L'homme est assis en position lotus ou en tailleur si le lotus est trop acrobatique pour lui ! La femme assise sur ses genoux, l'enserre entre ses jambes repliées.
Les avantages de cette posture tiennent surtout dans le fait que le vagin est comprimé au maximum et que les deux partenaires peuvent de ce fait ressentir un plaisir intense. La femme posséde une plus grande liberté de mouvement que son partenaire: elle peut cambrer ses reins ou courber son dos. C'est elle qui donne le rythme du va-et-vient!
Pour des raisons de commodité, il est préférable de réaliser cette union lorsque vous êtes sur le point de jouir.
Un autre avantage indéniable: les deux visages étant positionnés face à face, les baisers deviennent possible.
Les positions tournantes
La femme
L'homme est tranquillement allongé sur le dos; sa partenaire assise sur lui, de profil. Dans cette position tournante, les deux corps sont peu en contact. Ici, la femme peut ressentir des sensations extrêmes en raison de la profondeur de l'union qui est très importante. Autre délice de cette posture, l'homme peut profiter pour caresser pratiquement l'ensemble du corps de sa partenaire.
L'homme
Dans cette position, la femme est allongée avec une jambe repliée sous elle. Elle s'appuie sur ses deux bras. L'homme est allongé sur elle, soutenu par ses bras. Il se place légerement en biais de manière à pouvoir regarder sa partenaire si celle-ci tourne la tête. Pendant cette connexion, l'homme peut tourner autour d'elle, sans se détacher, sans interrompre l'acte d'où le nom de cette posture.
La position suspendue
Une union délicate à concrétiser sans une certaine habitude mais synonyme d'un plaisir certain.
Pour parvenir à réaliser cette posture de façon convenable, il est necessaire que l'homme puisse s'adosser à un mur ou une colonne. Là il formera un siege avec ses deux mains sur lequel sa partenaire pourra s'asseoir. Elle pour conserver son équilibre s'agrippera autour du cou de son homme faisant preuve par là même de toute sa passion.
Attention toutefois: cette position peut-être douloureuse pour la femme selon la taille du pénis de son amant puisqu'elle est entièrement offerte!
La pénétration doit être progressive et non par à coup.
La pénétration doit être progressive et non par à coup.
La position de la toupie
Dans le même esprit que la tournante, cette posture necessite une grande habilité de la part des deux partenaires. Cette fois-ci c'est la femme qui est au-dessus et qui domine l'homme. Lui couché sur le dos, ne peut l'aider qu'en la maintenant en équilibre à l'aide de ses bras.
Phase 1: La femme le chevauche, accroupie sur son bassin.
Phase 2: Elle passe ses deux jambes sur le côté gauche de son partenaire tout en commençant à le caresser avec ses deux mains ou les posent sur ses genoux afin de se soulever quelques peu pour exercer un va-et-vient.
Phase 3: Elle lui tourne le dos sans que jamais le pénis ne quitte le fourreau de son vagin. Assez acrobatiques et difficiles à réaliser, tous ces mouvements doivent être exécutés avec une grande douceur sous peine de meurtrir ou blesser les organes génitaux des deux partenaires.
La position de la Balançoire
Assise ou allongée, la balançoire permet à la femme de règler le rythme et la profondeur de la pénétration grâce aux mouvements de va-et-vient de son bassin.
A genoux serrant fortemant les chevilles de l'homme entre ses mains, elle maîtrise totalement la situation et imprime la cadence qu'elle souhaite. L'homme peut caresser sa partenaire d'une main tout au long de la colonne vertebrale, zone fortement appreciée par la majorité des femmes.
Une posture particulièrement érotique pour l'homme qui peut jouir du spectacle des reins et des fesses de sa partenaire ondulant à chaque mouvement.
La Levrette
Cette union peut s'effectuer soit debout, soit à quatre pattes. Pour agrémenter cette position, l'homme peut aussi caresser le sexe et le clitoris de la femme avec ses doigts et embrasser le dos, la nuque et les oreilles. De plus, le contact du pubis masculin sur l'anus et le périnée de la femme accélère l'excitation de celle-ci.
Considérée dans l'inconscient collectif, comme une posture dégradante pour la femme - sans doute à cause des exemples donnés par la sexualité animale, la levrette garantit pourtant une montée de l'excitation et du plaisir pour les deux partenaires. Afin d'assurer la meilleure prise possible, l'homme peut saisir son amante au niveau des hanches.
Le plaisir incomparable d'une position trop souvent décriée, mais à redecouvrir à deux.
En guise d'epilogue
Pour en savoir plus, je vous conseille de vous référer au texte lui-même ainsi qu'à divers ouvrages qui sont consacrés à l'oeuvre de Vâtsyâyana.
Enfin puisque nous sommes dans une société où la pratique du sexe est, hélas, devenue synonyme de danger (MST, SIDA...) il est imperatif de vous rappeler que tout ate sexuel ne doit s'effectuer qu'avec l'utilisation de preservatifs.
Vanessa POINTGER
(Extraits du Kâma-Sûtra)
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